Près de 9 primo-accédants sur 10 contractent un prêt immobilier pour faire construire un logement
30 % des acquéreurs choisissent le neuf lorsqu’il s’agit de réaliser une opération immobilière. Et parmi eux, six sur dix sont des primo-accédants. Le marché de la construction semble donc largement dynamisé par l’optimisme des nouveaux acheteurs, ce malgré la crise sanitaire et économique liée à l’épidémie de Covid-19. Mieux, pour un peu plus de 40 % des acquéreurs, c’est le bon moment d’investir dans la pierre qui fait plus que jamais office de valeur refuge.
Reste que depuis plusieurs mois, le marché du neuf a été mis à mal par les incertitudes économiques, mais également par les élections municipales et la baisse du nombre de permis de construire accordés. En outre, 92 % des premières acquisitions dans le neuf sont financées grâce à un crédit immobilier. Or, les primo-accédants sont aussi les premières victimes, avec les ménages modestes, du durcissement des conditions qui permettent d’obtenir un prêt.
26 %
Pour rappel, le HCSF (Haut Conseil de Stabilité Financière) souhaite que les opérations immobilières se limitent à un taux d’endettement strict de 33 % et que les prêts immobiliers ne dépassent pas 25 ans.
Fiscalité, frais de notaire en baisse : les avantages de l’immobilier neuf
Malgré la crise, 81 % des acheteurs d’un bien neuf n’envisagent pas de revoir leur budget à la baisse. Et pour 61 %, la construction concerne une maison individuelle, de préférence avec un extérieur. Il faut dire que l’immobilier neuf permet de s’affranchir des travaux et des problématiques d’aménagement propre à l’immobilier ancien. Cela permet également d’emménager rapidement dans un logement confortable, répondant aux dernières normes en matière de sécurité et de performance énergétique.
Autre avantage à choisir le neuf : la fiscalité. Le dispositif Pinel, prolongé jusqu’en 2022 permet par exemple de se constituer un patrimoine immobilier tout en louant pendant 6, 9 ou 12 ans à des locataires sous conditions de revenus. En contrepartie, l’investisseur locatif bénéficie jusqu’à 63 000 euros de réductions d’impôt.
Enfin, lors de l’achat, les frais d’acquisition (plus couramment appelés frais de notaire) sont de l’ordre de 2 à 3 % du montant du projet contre 7 à 8 % dans l’ancien.
Source : le-pret-immobilier.com